loader image

Fille de la Terre

Les Héritiers d’Arr-Liannrhod, Tome 1

Une saga fantasy jeunesse dans laquelle petits et grands plongeront avec émerveillement

Disponible sur commande

Prix TTC
*En poursuivant l’un de ces achats, vous agréez aux Conditions de Vente, détaillées dans les Mentions légales

Résumé

Youna est une sidhe, et pas n’importe laquelle : elle est l’héritière du trône d’Erinthaïl. Quand la Citadelle d’Ambre est attaquée par des rebelles et que la Reine, sa mère, est portée disparue, elle doit se réfugier avec son Protecteur dans le monde des humains. Là-bas, elle est supposée trouver de l’aide pour s’adapter à cette vie qu’elle ne connaît pas encore. Elle ne peut ni échouer ni mourir : l’avenir de son pays dépend d’elle. Pourtant, dans l’obscurité, une ombre la guette déjà.

Kyrianne est orpheline et vit dans un foyer au cœur de la campagne bretonne. Trouvée lors de circonstances étranges alors qu’elle avait environ trois ans, elle ne se doute pas de sa véritable nature. Quand elle croise Youna et Cadwal, deux fées venues se cacher dans son monde, elle sait que c’est le début d’une nouvelle vie pour elle. Et, peut-être, l’occasion de découvrir qui elle est réellement…

“Fille de la Terre”, c’est :

^

Et mannequin

Lorem Ispum
^

Beatae vitae

Lorem Ispum
^

Doloremque laud

Lorem Ispum
^

Architecto beatae

Lorem Ispum
^

Voluptatem accusant

Lorem Ispum
^

Eiusmod tempor

Lorem Ispum

Prologue

Le soleil se couchait sur Erinthaïl comme il se couchait sur sa longue existence. Telle une métaphore de sa vie, les feux de l’astre descendant faisaient flamboyer une dernière fois Ambre et embrasaient la Citadelle où elle avait grandi. Puis le soleil disparaîtrait pour la dernière fois. Et il n’y aurait pas d’aurore pour elle…

La brise du soir, douce caresse, joua dans le long fleuve argenté de sa chevelure crépue. Elle avait bien vécu… Mais être la dernière représentante d’une race à l’agonie lui pesait. À sa mort, on la pleurerait, on pleurerait les siens, on pleurerait ce qu’ils avaient représenté, le combat qu’ils avaient mené. On honorerait leur mémoire durant bien des générations, avant de les oublier ; ils tomberaient inexorablement dans le gouffre sans fond des légendes. La Déesse, sa Mère Céleste, s’en assurerait : le souvenir de son peuple ne ferait plus partie de l’Histoire, mais ne serait plus qu’un conte que l’on raconterait au coin du feu pour faire battre plus fort le cœur des petits enfants.

Néanmoins, tout espoir n’était pas perdu ! La Déesse lui avait tout dit en vision : une héritière viendrait ! L’héritière de leur race oubliée, de leur lutte inachevée, de leur existence effacée. Tel était le plan de la Déesse : laisser leur race tomber dans l’oubli avant de la ressusciter. Oh, cette petite ne naîtrait pas avant des milliers d’années, mais apprendre son arrivée avait mis du baume sur son vieux cœur. Cependant, sa Sainte Mère ne lui avait pas fait connaître Ses plans simplement pour nourrir son optimisme : elle avait une dernière mission à accomplir. La jeune fille du futur découvrirait un monde qui ne croyait plus à l’existence de leur peuple et serait confrontée au doute et à l’hostilité. Personne ne pourrait la former, la guider, la soutenir, la consoler, la fortifier… La vénérable trembla intérieurement à l’idée des épreuves qui attendaient cette petite : il était de son devoir de lui laisser des pistes pour que l’héritière ne soit pas perdue.

Prenant appui sur sa canne, la vieille dame se hissa péniblement en haut de la colline qui surplombait la ville, se remémorant l’époque bénie où elle volait sans effort jusqu’au sommet. Son corps n’était plus celui de ses huit cents ans : ses ailes – autrefois si grandes, si belles, si irréelles qu’elles semblaient faites d’un arc-en-ciel enflammé ! – n’avaient plus la force de la porter. Mais telle était la volonté de la Déesse : nul n’était immortel si ce n’était la Créatrice Elle-même. Alors quand bien même la vieillesse mettait plus de temps à toucher son peuple, elle finissait par réclamer son dû…

La vieille dame se laissa tomber dans l’herbe grasse avec un soupir de soulagement et contempla Ambre qui s’étendait à ses pieds, capitale superbe et orgueilleuse. Combien de fois la doyenne avait-elle prêché la repentance dans les rues d’Ambre ? Plus qu’elle ne pourrait en compter. Et systématiquement, les habitants avaient rejeté ce qu’ils considéraient comme les discours démodés d’une engeance presque éteinte et dépassée par le progrès. Et ils avaient persisté dans leur conduite dévastatrice, profanant la nature merveilleuse que la Déesse avait gracieusement mise à leur disposition. Le sanctuaire où la matriarche était assise, cette colline herbeuse et fleurie comme au premier printemps de la création, était le dernier vestige d’un environnement en constante dégradation. Après sa mort, ce serait pire encore : elle était l’ultime digue qui empêchait ce monde de céder à sa folie destructrice. Sa gorge se serra tandis qu’elle contemplait le crépuscule. Le dernier qu’elle verrait, elle le savait. Non, plus d’aurore pour elle…

Toutefois, ce n’était pas le moment de s’appesantir sur son sort ! Elle avait une tâche à accomplir. Animée d’une énergie nouvelle, elle sortit sa plume et une fiole d’encre de son réticule et ouvrit l’énorme ouvrage qu’elle avait apporté avec elle. Il était encore à moitié vierge mais ne le resterait pas longtemps. Elle se mit à écrire avec frénésie.

C’était son legs, son testament, la dernière trace d’elle en ce monde, la preuve qu’elle avait existé, qu’elle avait bel et bien foulé la terre d’Erinthaïl. Et une seule et unique personne serait capable de le déchiffrer.

Son héritière. L’Héritière d’Arr-Liannrhod.

 

****

 

La fumée. Et les flammes. Partout. L’avant, l’arrière, le haut, le bas … Plus rien dans sa chambre n’avait de sens, et nulle échappatoire ne s’offrait à la fillette.

Où étaient-ils tous passés ? S’étaient-ils enfuis ? Non. Jamais ! Jamais ils ne l’auraient abandonnée devant un tel danger ! Alors, étaient-ils mor… ? Non ! Ne surtout pas imaginer le pire ! Fuir ! Vite ! Mais où ? Pourquoi personne ne venait la chercher ? Pourquoi l’avait-on laissée là ? Toute seule ! Elle ouvrit la bouche pour tenter d’appeler à l’aide mais l’âpre fumée s’engouffra dans sa poitrine, brûlant sa gorge, calcinant ses poumons. Une brutale quinte de toux la prit et elle s’écroula sur le sol, incapable de produire d’autres mouvements que les spasmes provoqués par la toux. Impossible de voler. Fragilisées par l’incendie, les fines membranes de ses ailes n’étaient que douleur.

Et quand bien même aurait-elle pu bouger, où aller ? Effondrée sur le sol, sonnée, ses boucles rousses éparpillées autour de sa tête telle une couronne de flammes, elle rampait sans relâche, tentant de trouver une issue à travers la fumée avec le désespoir de quelqu’un luttant pour sa vie. Mais faible, perdue au milieu de ce violent incendie, la petite fille se rendit compte qu’elle ne tarderait pas à rendre l’âme. Le passage qu’elle cherchait éperdument à travers les flammes n’existait certainement plus. Elle mourrait seule, dévorée par le feu, et nul ne saurait ce qu’il était advenu d’elle. Son esprit s’affaiblissait, vacillait, flamme tremblotante d’une bougie sur le point de s’éteindre. Elle aurait voulu pleurer, mais le feu avait asséché jusqu’à ses yeux. Résignée, elle ferma les yeux et s’abandonna à l’éternel sommeil. Son âme s’envolait à présent vers la Déesse, puisse-t-Elle l’accueillir à bras ouverts.

Et alors qu’elle formulait une dernière prière, celle d’une enfant trop tôt confrontée à la fragilité de la vie, elle fut soudain happée par deux bras puissants et elle se mit à trembler. Ami ou ennemi ? Allait-on enfin la ramener en sécurité auprès de sa famille ? Ou étaient-ce les pyromanes qui venaient ajouter l’enlèvement, ou pire, le meurtre à la liste de leurs méfaits ? Tant de questions que son cerveau embrumé se posait… Mais qui trouvèrent toutes des réponses quand elle plongea ses yeux dans le regard émeraude baissé sur elle. Un regard si familier, si rassurant…

Même à travers cette épaisse fumée, il l’avait trouvée. Évidemment ! Il pouvait tout faire. Il lui couvrit la tête d’une serviette humide afin de la protéger de la chaleur. Qui songerait à ce genre de détails à un tel instant, lui excepté ? Elle avait eu tort de douter. Il ne l’aurait jamais abandonnée ! Son monde n’était plus qu’un bateau pris dans une effroyable tempête, mais elle savait qu’il serait son ancre.

À la hâte, son héros palpa ses bras, ses jambes, sa tête pour s’assurer qu’elle était saine et sauve. Chacun de ses gestes trahissait l’angoisse et le désespoir dans lesquels l’avait plongé sa disparition. Rassuré de ne sentir aucune blessure, il l’étreignit de toute sa force avant de se mettre à courir.

Blottie entre ses bras, elle n’avait plus rien à craindre. Il allait la conduire auprès de mère et de père, l’incendie serait circonscrit, et les criminels seraient arrêtés. Car nul doute qu’il s’agissait là de vils actes commis par des êtres encore plus vils ! Mais tout allait s’arranger. Il allait tout arranger. Il arrangeait toujours tout.

 

Chapitres

Pages

“Pendant un instant – une seconde, une heure, une éternité – durant lequel le temps sembla suspendu, les deux filles, la fée et l’humaine, se dévisagèrent dans un silence complice. Plus rien n’existait hormis le lien qui se créait entre ces deux créatures ô combien opposées, et néanmoins – Kyrianne le sentait au plus profond de son cœur – si semblables.”

Des personnages très sympas et très attachants.

_amelivreslovelife_

Les premières lignes du roman de Bedida Lynn Brunoir m'ont subjuguée par leur magie et par la beauté de l’imaginaire de cette autrice. Elle m’a fait partager son univers et m’a fait rêver.

Blog “L’aventure des livres”

Coup de cœur. La plume de Bedida est simple mais pertinente et fluide. Son style est limite addictif. Il n'est pas besoin d'avoir 15 ans pour lire ce roman.

mimine67, cliente Amazon

Un très bon roman jeunesse, des personnages attachants et une très bonne intrigue.

Julie (Riverofbooks_)

Il est le Protecteur de Youna.

Comme tous les Protecteurs, il a abandonné son nom de famille et prêta serment devant la Déesse de n’avoir d’autre famille

que la Protégée pour laquelle il vit.

Quand il fut confirmé que la Reine attendait une fille, il fut choisi parmi tous les autres disciples pour être le futur Grand

Protecteur, celui qui garde la Reine. Il se tient donc aux côtés de Youna depuis sa naissance.

Your content goes here. Edit or remove this text inline or in the module Content settings. You can also style every aspect of this content in the module Design settings and even apply custom CSS to this text in the module Advanced settings.