Le Bureau des Plaintes ~ 12 novembre

Aujourd’hui vendredi !

Et on continue avec le concept piqué à Lyn Amelia Lewis, une consœur autrice : le Bureau des Plaintes. Nous allons relâcher la pression ensemble et hurler ensemble nos griefs pour entamer le week-end sereinement. Partants ?

Le sujet de la semaine

Et aujourd’hui, nous parlons de quelque chose qui m’a hantée toute la semaine : les stories et autres posts de gens qui sont ou seront à des événements auxquels je n’ai pas été acceptée.

Et tel salon qui affiche tous les auteurices qui exposeront, et tel écrivain fait une story depuis un salon où j’aurais tellement être, et tel créateur qui s’affiche sourire aux lèvres à un événement auquel je pensais pouvoir participer pour qu’en fait ce soit un beau et grand « non ».

Devoir faire bonne figure

Mais parce que je ne suis pas une rageuse, ou du moins j’essaie de ne pas l’être, et surtout parce que je veux augmenter mes chances d’en être la prochaine fois, je ne veux pas juste unfollow le compte d’un événement et bouder dans mon coin. Donc je continue les likes, les cœurs dans les stories, les réactions avec l’emoji qui pleure de rire, alors que j’ai envie de pleurer tout court… Bref, je fais bonne figure. Tel Joey, dans “Friends”, je dois paraître heureuse pour tous ceux qui ont eu ce que je voulais.

 Le souci, c’est que…

Parce que, le problème, ce sont les questions qui s’insinuent dans l’esprit ensuite : si personne ne veut de moi sur un salon ou un événement, est-ce parce que mes livres ne sont pas assez bien ? Ai-je choisi la bonne carrière ? Suis-je vraiment écrivain, finalement ? (#syndromedelimposteur). C’est dur de ne pas indexer sa valeur sur ce que les autres pensent de vous, quand votre carrière dépend justement de ce que l’on pense de vous 😅🥲

Bon, et vous alors ? Team rage ou Team bon joueur ?

(Si vous me cherchez, je suis en train de rassembler ce qu’il me reste de combativité !)